Isabelle Adjani joue le rôle d’une philosophe, auteure d’un essai sur le courage. Une journaliste de télévision, Laure Calamy, souhaite l’interviewer. Au travers de quatre actes, quatre situations – le domicile de l’auteure, le plateau de télévision, le bureau universitaire, la montagne –, les deux personnes se rencontrent, se jaugent, s’interpellent sur leurs manquements, leurs failles, leurs volontés de continuer coûte que coûte, leur misanthropie humaniste.
Deux personnages, deux idéaux-types se confrontent : l’auteure et la journaliste.
Deux manières de négocier avec le monde et leurs désirs propres. Deux manières de faire œuvre.
Comment ce qui semble opposé au départ se révèle proche et familier ?
Comment deux personnes qui sont touchées par le découragement reprennent courage ensemble ?
Pour la première fois, Cynthia Fleury adapte pour la scène l’un de ses essais philosophiques, « La Fin du courage », paru en 2010 chez Fayard.
« Première règle. Pour reprendre courage, il faut déjà cesser de chuter.
Deuxième règle : il faut accepter de prendre son temps.
Troisième règle : Il faut chercher la force là où elle se trouve.
Quatrième règle : faire face à la vulgarité du monde. Tenir. Sourire. Se tenir prêt. »